L'échelle de Jacob


Édictée par Jacob lors des révolutions du XIIIème siècle, cette échelle des peines est inspirée des religions abrahamiques appliquées aux fautes envers les traditions de Caïn. Cette échelle n'a été utilisée que durant l'établissement des sectes et de manière très personnelle par les juges en faisant usage, mais on ne peut nier son utilité durant l'âge des ténèbres où guerres et inquisition faisaient rage.

 

Aujourd'hui désuète et globalement oubliée, elle ne présente rien de définitif et les princes et autres dirigeants appliquent la loi selon leur seul entendement (ce n'est au final qu'un simple indicateur des coutumes passées).

 

Bien sûr, si des joueurs venaient à subir des peines d'emprisonnement ou de torpeur, voir la vraie mort, alors ils auront à créer un nouveau personnage, au moins pour le temps de la peine si elle est suffisamment courte (ou à sauter à la nouvelle époque avec un dérangement), voir définitivement en cas de période de jeu actuelle ou trop longue.


Peines du troisième degré

Ces peines n'impliquent pas une importante irrégularité publique envers les traditions, le respect des descendants ou des lois en cours.

 

• Trône :

Retrait d'un bien/titre du fautif.

• Séraphin :

Punitions physiques (ne pouvant pas mener jusqu'à la torpeur, n'est plus utilisé depuis l'établissement complet des sectes).

• Chérubin :

Emprisonnement (pouvant aller jusqu'à 10 ans).

 

Exemples : irrespect manifeste des dirigeants, bris de mascarade en privé, violation du respect ou du calme de l'Élysium, chasse publique de caïnites sur liste rouge.

 


Peines du deuxième degré

Ces peines impliquent une ou plusieurs importantes irrégularités publiques envers les traditions, le respect des descendants ou des lois en cours.

  

• Domination :

Retrait de ou des biens/titres du fautif.

• Vertu :

Exil temporaire (pouvant aller jusqu'à 200 ans).

• Puissance :

Emprisonnement (pouvant aller jusqu'à 50 ans).

 

Exemples : mise en péril de plusieurs caïnites, bris de mascarade devant peu de témoins, soumission mineure à la bête, refus d'honorer une dette en privé (peut mener à un procès), mise en péril mineure du statu quo entre les sectes.

 

 


Peines du premier degré

Ces peines impliquent une ou plusieurs graves violations des traditions, du respect des semblables ou des lois en cours.

 

• Archange :

Exil définitif.

• Principauté :

Emprisonnement (supérieur à 100 ans).

• Maison-Dieu :

Toute peine peut être appelée pour cette faute, même la torpeur ou la Chasse de Sang.

 

Exemples : diablerie avérée (les marques d'aura ne constituent qu'un indice pouvant mener à une enquête approfondie), étreinte en dehors des traditions, destruction de caïnite innocent, bris de mascarade entier, refus d'honorer une dette en public, violation de la paix ou de la neutralité de l'Élysium, mise en péril majeure du statu quo entre  les sectes.



La Saecularia

Lieu où l'on enferme les prisonniers qui ont brisé la mascarade. Généralement une salle en dehors de l'Elysium, sous terre, dans des cercueil de fonte, avec un pieu planté dans le cœur. C'est un lieu toujours acheté ou protégé des explorateurs urbains, des taggeurs, des fêtes sauvages et des officiels (égoutiers, archéologues, entrepreneurs…).